Shawn Cotton

La révolution permanente, et autres poèmes

Accidentés, dansants et libres, les poèmes de Shawn Cotton combattent le sommeil, célèbrent et valsent jusqu’au matin. Vespéraux, rarement rassasiés, ils attendent la nuit pour faire des acrobaties sous la nitescence des étoiles, en conjurant l’amour de bien vouloir brasiller encore lorsque l’aurore se pointera.

La révolution permanente, c’est l’enchaînement des jours, une mélancolie d’appartement, de vaisselle sale, de glaciers à faire fondre et de fantômes qui rôdent ; c’est des corps à aimer, des chaleurs à chercher, des poussières à nettoyer, le sucre, le sang. (4e de couverture)