Myriam Legault

À grandes gorgées de poussière

«La voir si proche de moi me donne envie d’oublier que cette main qui balaie mon épaule s’est faufilée dans celle d’Antoine quelques minutes plus tôt. Je regarde s’envoler les grains de sable en me disant que Nadine ne serait pas capable de m’arracher mon meilleur ami. Elle n’est pas cruelle. La cruauté, c’est inné, c’est incrusté dans les os. Ça émane des pores, comme de l’ail, ça projette une odeur qu’on peut détecter de loin.»

(4e de couverture)